Depuis quelques mois, la France insoumise a été sollicitée par plusieurs collectifs pour détailler sa vision concernant les enjeux mémoriels. Jacques Généreux et Charlotte Girard ont signé des réponses spécifiques à chacune des interpellations de ces collectifs soulignant les points centraux de notre programme, l’Avenir en commun.

L’Association de Réhabilitation Collective des Fusillés pour l’Exemple (ARCFE) nous a premièrement questionné sur notre position pour réhabilité des fusillés pour l’exemple par l’Armée française pendant la Première Guerre Mondiale. Nous pensons que c’est une mesure de justice essentielle pour les humanistes que nous sommes.

S’interroger sur le sort des Fusillés pour l’exemple revient à poser la question de la conception et du rôle de l’Armée de la République. Jean Jaurès l’avait parfaitement perçu quand il préconisait de convaincre « au lieu de dompter les hommes pour les faire obéir ».

Dès 2018, centenaire de la première guerre mondiale, les fusillés pour l’exemple devront ainsi avoir leur nom gravé sur les monuments aux morts.

A l’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de Disparus, la Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance ainsi que l’Association « Les fils des tués de la Haute-Garonne » , nous répondons que Jean-Luc Mélenchon porte le triangle rouge que les nazis utilisaient pour marquer dans leurs camps les déportés politiques. Ce symbole étalé aux yeux de tous est là pour rappeler une période tragique de l’histoire de notre patrie et en faire une force de combat contre les obscurantismes de tous ordres. Nous nous engageons donc à soutenir la mission de transmission de l’Éducation nationale, à poursuivre les commémorations liées à la seconde guerre mondiale, et la politique patrimoniale en faveur de ses lieux symboliques.

L’Association nationale des pupilles de la nation, orphelins de guerre et du devoir (ANPNOGD) nous a quant à elle interrogé sur la reconnaissance de l’ensemble des pupilles de la Nation par l’Etat. Nous pensons aussi que l’Etat doit assumer les conséquences des guerres dans lesquelles il est engagé ou des agressions dont il a à souffrir, sans distinction pour les personnes qui en sont victimes. La condition de pupille de la Nation efface précisément les différences liées à la cause pour renforcer la fonction solidaire et providentielle de l’Etat.

Un magazine nous a interrogé sur notre rapport à l’histoire du peuple Arménien.

 

Les documents de nos réponses spécifiques sont disponibles ci-dessous.

 

L’Association de Réhabilitation Collective des Fusillés pour l’Exemple

Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de Disparus et Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance

Association « Les fils des tués de la Haute-Garonne »

L’Association nationale des pupilles de la nation, orphelins de guerre et du devoir

Peuple Arménien