Depuis quelques mois, la France insoumise a été sollicitée par de nombreux collectifs  pour détailler notre vision de l’éducation et de la formation professionnelle. Jacques Généreux et Charlotte Girard ont signé des réponses spécifiques à chacune des interpellations de ces collectifs soulignant les points centraux de notre programme, l’Avenir en commun.

Le Syndicat National des Écoles, le magazine Famille et éducation ainsi que le collectif SDAU nous interroge de manière transversale sur notre vision de l’éducation. Les propositions de notre programme l’Avenir en commun sont ainsi les suivantes :

  • Adopter une loi d’orientation pour l’école : abroger la réforme du collège du gouvernement Valls
  • Garantir le cadre national des programmes et des diplômes
  • Étendre la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans en adaptant les pédagogies et les parcours scolaires
  • Instaurer une nouvelle carte scolaire établissant la mixité sociale
  • Mettre en œuvre un plan de lutte contre les inégalités à l’école maternelle et primaire, notamment avec un droit à la scolarisation dès 2 ans, la baisse du nombre d’élèves par classe en primaire, la présence de davantage d’instituteurs que de classes dans les écoles, le développement des Réseaux d’aide aux élèves en difficulté.
  • Assurer la gratuité réelle de l’éducation publique y compris les cantines le transport et les activités périscolaires, fournir gratuitement aux élèves les manuels scolaires ainsi que des fournitures sans marques, pour assurer une réelle égalité des conditions entre élèves et lutter contre l’intrusion marchande à l’école
  • Recruter au moins 60 000 enseignants supplémentaires sur le quinquennat et mettre en place un dispositif de pré-recrutement pour favoriser l’accès au métier d’enseignant pour les jeunes issus de milieux populaires
  • Revaloriser le salaire des enseignants en particulier ceux du primaire
  • Réserver l’argent public au financement de l’école publique (abrogation de la loi Carle notamment)

Les Diagnostiqueurs indépendants et la Fédération Nationale des Associations Régionales de Directeurs de Centres de Formation d’Apprentis nous interrogent quant à eux sur la formation professionnelle. Nous sommes partisans de la création d’un service public de la formation professionnelle. Ainsi nous refonderons l’organisation de la formation professionnelle des adultes et de la formation continue en l’intégrant dans le service public de l’enseignement professionnel.
Ce nouveau fonctionnement permettra à chaque salarié ou indépendant de se former tout au long de sa vie professionnelle sans dépendre d’organismes privés et sans que la pérennité de son entreprise soit menacée. Il est en effet inacceptable qu’une formation ou une certification qui est imposée par la loi ne soit pas effectuée dans le cadre d’un organisme public.

L’Observatoire de l’enseignement technique agricole nous interroge sur la filière de l’enseignement professionnel agricole publique. Cette filière est victime depuis de trop nombreuses années de coupes budgétaires qui l’empêchent aujourd’hui de fonctionner correctement. Depuis sa création, l’enseignement agricole a, en effet, été un outil très efficace pour mettre en place et alimenter en main‑d’oeuvre l’agriculture conventionnelle.
Nous voulons redonner leur fierté aux métiers de l’agriculture et apporter aux jeunes un haut niveau de qualification, nécessaire à la transition vers une agriculture écologique et paysanne.

L’Union nationale des missions locales nous interroge sur l’insertion professionnelle pour les jeunes. Il est regrettable que certain·e·s jeunes ne poursuivent pas leurs études pour des raisons financières ou se trouvent obligé·e·s de travailler en parallèle, ce qui nuit à la qualité de leur apprentissage. Nous instaurerons donc une allocation d’autonomie de 800€ par mois pour les jeunes de 18 à 25 ans, d’une durée de trois ans, sous réserve d’une formation qualifiante et sous condition de ressources.

Les Fédérations et organismes œuvrant pour la langue et la culture occitanes nous interroge sur le cas des langues régionales, et aussi dans l’enseignement. Les langues régionales sont soutenues et protégées en France depuis la loi du 11 janvier 1951, et cette loi nous convient en l’état.

Le collectif UNAF – Familles 2017 nous interroge sur l’ensemble des politiques en faveur de la famille que nous mènerions. Une partie conséquente des questions portaient sur le rapport à l’éducation. Avec la réduction du temps de travail et l’augmentation des salaires, le temps libéré permettra aux parents de passer plus de temps en compagnie de leurs enfants.

Pour approfondir ce sujet, vous pouvez consulter le livret école et de l’éducation.

 

Les documents de nos réponses spécifiques sont disponibles ci-dessous.

 

Syndicat National des Écoles

Famille et Éducation

SDAU

Les Diagnostiqueurs indépendants

Fédération Nationale des Associations Régionales de Directeurs de Centres de Formation d’Apprentis

Observatoire de l’enseignement technique agricole

Union nationale des missions locales

Fédérations et organismes œuvrant pour la langue et la culture occitanes

UNAF – Familles 2017