Depuis quelques mois, la France insoumise a été sollicitée par de nombreux collectifs pour détailler sa vision concernant les politiques culturelles. Jacques Généreux et Charlotte Girard ont signé des réponses spécifiques à chacune des interpellations de ces collectifs soulignant les points centraux de notre programme, l’Avenir en commun.

La Maison des Jeunes et de la Culture « La Fabrique » nous a premièrement interpellé quant aux difficultés qui sont les siennes (et celles de très nombreux établissement de ce type) suite aux politiques d’austérité conduisant aux baisses de subventions aux associations. Nous répétons notre solidarité avec ces luttes car la culture ne doit certainement pas être une variable d’ajustement des budgets locaux ou d’ailleurs nationaux.

Comme nous l’expliquons à la CGT Spectacle, nous récusons l’austérité en matière culturelle. C’est la raison pour laquelle nous nous engageons à porter le budget consacré chaque année à la culture à 1 % du produit intérieur brut. Nous voulons également renforcer et élargir le statut des intermittents du spectacle, à l’ensemble des créateurs, afin de permettre à chacune et chacun d’entre eux de bénéficier d’une véritable protection sociale.

Les MJC sont un haut lieu de l’éducation populaire, à laquelle nous sommes très attachés. L’histoire du progrès politique et social dans notre pays y a toujours été liée.

L’Association de défense du droit forain nous interroge particulièrement sur leur statu.

L’émission Session live nous a interrogé sur plusieurs points de notre futur politique culturelle, et entre autre sur le statut des intermittents du spectacle. Nous sommes favorables au régime des intermittents, c’est-à-dire un régime au sein de l’assurance chômage géré paritairement (et non pas étatisé comme le proposent d’autres candidats). Nous sommes bien sûr favorable à la présence des technicien.ne.s dans ce régime, alors que d’autres candidats semblent s’interroger à cet égard. L’équilibre trouvé en 2016avec des droits consolidés pour les artistes et l’accompagnement financier (très minoritaire) de l’Etat nous convient donc tout à fait.

L’association Olyrics nous a également sollicité de manière spécifique sur notre vision de l’opéra. Si pour beaucoup des mélomanes de notre équipe l’opéra est reconnu comme un art d’excellence, elle reste une pratique culturelle marquée par de profondes inégalités. Les trois quarts de nos concitoyens ne sont jamais allés à l’opéra, et cette proportion s’accroît encore pour les personnes peu diplômées ou vivants en zone rurale.

La France insoumise considère que la culture est pour tous, et ne dois donc pas être réservée à quelques-uns ou encore soumise à la loi de l’argent. Pour accentuer l’effort de démocratisation, nous défendons la généralisation des chèques-culture, un objectif de 15% de publics scolaires dans les établissements culturels nationaux et plus largement un renforcement de la place des indicateurs de diversité des publics.

L’Association des Bibliothécaires de France nous interroge sur la place que nous voulons octroyer aux bibliothèques. Nous voulons sécuriser et renforcer le maillage territorial en bibliothèques publiques. Ce qui passe par le refus de toute fermeture pour motifs budgétaires et par le soutien aux dotations en ouvrages universitaires.

Le Syndicat professionnel des guides conférenciers nous interroge par rapport au tourisme culturel. nous considérons que la France restera touristique si elle continue à investir dans la culture et la préservation de ses paysages et de son patrimoine au sens large. Par ailleurs, nous souhaitons mettre fin au contournement de la loi fiscale par certaines activités liées au tourisme et notamment via des applications d’hébergement.

Pour approfondir cette thématique, le livret Culture est disponible sur le site.

La CGT France télévisions nous interroge sur les réformes que nous engagerons dans les médias afin de construire l’indépendance de ces derniers, garantir le pluralisme démocratique, protéger les professionnel·le·s des médias et développer et encourager la création et la diversité dans les médias…

Parmi les mesures que nous développons dans ce questionnaire, nous avons par exemple : 

  • L’inscription dans la Constitution un droit à l’information et à la culture comme une mission d’intérêt général des médias ainsi que des principes d’indépendance des médias tant vis-à-vis du pouvoir politique que des puissances de l’argent.
  • La création d’un Conseil national des médias qui fusionnera les missions de l’actuel Conseil de l’audiovisuel, de la Commission paritaire des publications et agences de presse, de l’autorité de régulation de la distribution de la presse et du bureau de vérification de la publicité.

Pour plus d’informations sur ces questions, vous pouvez consulter le livret média.

Les documents de nos réponses spécifiques sont disponibles ci-dessous.

 

Olyrics

Maison des Jeunes et de la Culture « La Fabrique »

CGT Spectacle

Association de défense du droit forain

Session live

Association des Bibliothécaires de France

Syndicat professionnel des guides conférenciers

CGT France télévisions