Depuis quelques mois, la France insoumise a été sollicitée par de nombreux collectifs  pour détailler sa vision de la transition écologique. Jacques Généreux et Charlotte Girard ont signé des réponses spécifiques à chacune des interpellations de ces collectifs soulignant les points centraux de notre programme, l’Avenir en commun.

Plusieurs collectifs nous ont chacun soumis un questionnaire sur nos positions en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Il s’agit de Je vote pour le climat, The Shift Project et Sauvons le climat. ENR & DD Magazine et Agir pour la biodiversité nous ont aussi fait parvenir des questionnaires assez généralistes. Le projet de la France insoumise s’articule autour de plusieurs grands axes :

  •         Lutter contre la surproduction et l’obsolescence programmée.
  •         Peser sur le plan international, via l’ONU, pour rendre les accords, comme celui qui a été conclu à la COP21, réellement ambitieux et contraignants.
  •         Travailler à la sobriété énergétique des modes de production et des bâtiments. Pour encourager à l’isolation des logements, une allocation publique sur condition de ressources sera mise en place. Il faut également maintenir les contraintes de constructions « basse consommation » ou « énergie positive ».
  •         100% d’énergies renouvelables d’ici 2050, avec sortie complète du nucléaire.

En matière d’énergie, l’association Vent debout à Plemet nous a interrogé sur un cas spécifique. Il s’agit des désagréments causés par des éoliennes terrestres imposées par un constructeur privé. Nous pensons que les citoyen·ne·s doivent être associé·e·s à la transition énergétique, notamment au sein du pôle public de l’énergie que nous mettrons en place. Ce pôle public comprendra des entreprises qui seront nationalisées — comme EDF, GDF, TOTAL et Areva — et disposera des moyens nécessaires pour mettre en place des systèmes de production qui n’occasionnent pas de nuisances (éoliennes et turbines en mer par exemple).

La fondation d’entreprise ALCEN pour la Connaissance des Énergies ainsi que le Comités Techniques de la CIGB nous ont fait parvenir des questionnaires assez transversaux sur l’énergie. Outre être revenu sur le constat des scientifiques par rapport à la nécessité de sortir des énergies carbonées, nous y détaillons notre stratégie énergétique et soulignons que nous garantirons le droit à l’énergie. Le nier, quelles qu’en soient les raisons, revient à briser le lien social au sein de nos sociétés : nous instaurerons une tarification progressive sur l’eau et l’énergie incluant la gratuité des quantités indispensables à une vie digne et pénalisant les mésusages et gaspillages

Le Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin nous a demandé de détailler nos positions sur le Nucléaire. Nous proposons de fermer immédiatement Fessenheim en garantissant l’emploi des salariés et leur formation pour en faire un site pilote du démantèlement. Nous abandonnerons également l’opération du grand carénage visant à prolonger la vie des centrales nucléaires et qui coûtera au contribuable quelques 150 milliards d’€. De plus, nous abandonnerons purement et simplement les projets d’EPR. Concernant les déchets nucléaires, nous publierons les données sur l’enfouissement de ceux-ci depuis soixante ans en informant les citoyens sur les dangers sanitaires avérés et/ou éventuels.

Le livret énergie approfondit ces questions.

La Commission Internationale des Grands Barrages nous a également demander de détailler notre programme en matière d’énergie.

  •         Arrêt des grands projets inutiles.

Sur ce thème, nous avons répondu à l’Association contre le survol de l’agglomération nantaise que nous sommes opposés à la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des Landes. France Nature Environnement – Ile-de-France nous interroge sur le projet du “Grand Paris”, sur lequel nous revenons en détaille dans le pdf. Le Collectif pour le Triangle de Gonesse nous interroge sur le projet de construction du centre commercial EuropaCity sur des terres agricoles. Nous y sommes évidemment opposés, comme à tout projet d’artificialisation de terres agricoles ou naturelles n’ayant pas un intérêt essentiel. 

  •         Constitutionnaliser la Règle verte pour ne pas prendre plus à la nature que ce qu’elle ne peut renouveler.

La règle verte induit l’arrêt des activités d’extraction polluantes. Toute exploitation du sol ou du sous-sol doit être conditionnée par des activités de préservation de la qualité de la terre, de l’eau et de l’air. C’est ce que nous avons répondu à l’Association Stop Mines 23.  Le peuple des dunes des Pays de Loire nous alerte quant à lui sur sur les projets d’extraction de granulats marins, qui se répercuteront mécaniquement sur la quantité de sable des plages. D’ailleurs, l’Association des Exploitants de la plage de Pampelonne nous a interrogé sur les aménagements de plages.

Ces thèmes sont développés dans le livret Planification écologique et Règle Verte.

Le collectif Nuit France ainsi que L’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes nous ont interrogé sur la dégradation de la “qualité de la nuit”, pour les Hommes et l’environnement (pollution lumineuse, sonore…). Les dégâts sur la santé humaine et animale sont une réalité et il est grand temps “d’apaiser” la société, surtout la nuit. Par ailleurs, limiter la pollution lumineuse nocturne est une source d’économie d’énergie considérable (tous les éclairages inutiles…). La question de la pollution visuelle, dans le sens de la dégradation du paysage, est abordée dans les réponses au questionnaire du collectif Paysages de France.

  •         Réorganiser les transports et les rendre moins polluants.

L’Association Velook nous a questionné sur notre vision de la place du vélo. C’est en incitant les collectivités territoriales à aménager des pistes cyclables (via, par exemple, un pôle public d’investissement), en favorisant l’activité locale, les circuits courts et en luttant  contre l’étalement urbain que nous encouragerons ce mode de transport. Donner plus de place au vélo, c’est aussi repenser la mobilité en général et lutter contre le tout-voiture (encourager les trajets partagés, les transports en commun publics, etc.).

Le livret Transport approfondit cette thématique.

  •         Passer à une agriculture paysanne et écologique.

L’ensemble de nos propositions pour l’agriculture a fait l’objet d’un livret thématique. Vous pouvez également lire nos réponses sur ce thème.

60 millions de consommateurs nous a fait parvenir un questionnaire balayant plusieurs thématiques liées à la consommation écologique : perturbateurs endocriniens, obsolescence des produits,  pollution automobile, qualité nutritionnelle des produits…

L’Association Force Ouvrière Consommateurs nous interroge quant à elle sur les dégât du consumérisme. Nous voulons aller vers une France « 0 déchet » . Pour atteindre cet objectif, nous combattrons l’obsolescence programmée des biens de consommation par un allongement des durées de garanties légales des produits, nous rendrons obligatoire le recyclage, le compostage ou l’incinération et nous généraliserons les consignes dans les commerces.

Ce thème est développé dans le livret thématique « Déchets : nous n’en jetterons plus ! ».

 

Les documents de nos réponses spécifiques sont disponibles ci-dessous.

 

Je vote pour le climat 

Sauvons le climat

ENR & DD Magazine 

The Shift Project

Comités Techniques de la CIGB

Vent debout à Plemet 

Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin

l’Association contre le survol de l’agglomération nantaise 

l’Association Stop Mines 23

Velook

Commission internationale des Grands Barrages

ALCEN

Nuit France

Le peuple des dunes des Pays de Loire

Association des Exploitants de la plage de Pampelonne

L’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes 

Paysages de France

60 millions de consommateurs

Collectif pour le Triangle de Gonesse 

France Nature Environnement – Ile-de-France

Association Force Ouvrière Consommateurs